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samedi 27 février 2016

Pourquoi le projet de loi du travail El Khomri est une vaste fumisterie !



Pourquoi le projet de loi du travail El Khomri est une vaste fumisterie !S'attaquer aux vrais problèmes s'est s'attaquer à la collusion des  politiques et des finances .Quand l’entreprise choisit de réduire le temps de travail, elle répartit le nombre d’heures nécessaire à la production entre l’ensemble des salariés. En répartissant les heures de travail, elle évite de procéder à des licenciements. Comme les salariés travaillent moins, à taux horaire constant, ils gagnent moins. Afin de compenser la perte de revenu consécutive à la réduction du temps de travail, l’entreprise peut augmenter le taux horaire. Ainsi, une partie des profits générés par les gains de productivité contribuent à augmenter les salaires, si l'entreprise choisit de réduire ses effectifs, la baisse des charges salariales contribue à l’augmentation des bénéfices. À court terme, ce choix contribue à la hausse du chômage. Par contre, à moyen et long terme, en stimulant l’activité économique, la redistribution des bénéfices peut relancer la croissance du PIB, la hausse de la production, et donc, la création d’emploi. Ce processus fonctionne si ces bénéfices sont réinjectés dans l’économie sous la forme d’une hausse des salaires, ou sous la forme d’une baisse des prix. Par contre, si ces bénéfices sont redistribués aux actionnaires sous la forme de dividendes, ce choix contribue à la hausse du chômage. C’est pour cette raison que la répartition équitable des bénéfices générés par les gains de productivité apparaît comme un enjeu économique, politique et social majeur.

Les enjeux économiques, politiques et sociaux de la répartition des bénéfices.

La répartition équitable des bénéfices générés par les gains de productivité est un enjeu économique, politique et social majeur. En effet, à moyen terme, en fonction du mode de redistribution (baisse des prix ou hausses des investissements, des salaires, des impôts ou des dividendes), ces bénéfices permettront de stimuler la croissance du PIB, et donc, de créer des emplois ou de provoquer la hausse du chômage.

Distribuer les bénéfices en faveur des salariés, de l’État et des ménages.

Les bénéfices générés par la réduction des coûts de production et des charges salariales peuvent être redistribués aux salariés sous la forme d’une hausse des salaires ou des avantages sociaux (retraite, sécurité sociale, congés payés, etc.). La hausse des salaires provoque une augmentation du pouvoir d’achat des ménages qui contribue à relancer la consommation. En stimulant la demande, la hausse du pouvoir d’achat permet de relancer la croissance du PIB, et donc, à moyen terme, de créer des emplois. 

• Le chômage

Les chômeurs n’étant pas indemnisés par des aides publiques, ne coûtent rien à l’Etat. Chaque chômeur cotise à une caisse lors de ses périodes de travail et c’est cette caisse qui lui reverse son chômage. Le système paritaire n’est pas un problème pour les entreprises, ni pour l’Etat. Au contraire : plus y a de chômeurs, plus les entreprises peuvent comprimer les salaires, plus leurs  rendements sont élevés. Sachant que chaque salarié paye de sa poche cette fameuse indemnisation. 

Socialement, la puissance publique ne s’est jamais préoccupée du chômage de façon conséquente : de 1993 à 1998, son taux était exactement le même qu’aujourd’hui, plus de 10%. Il a suffit d’une reprise de la croissance, comme celle 99 pour que le chômage descende en dessous de 8% en 2001-2002, mécaniquement. Par contre, quand le chômage augmente, les dividendes des entreprises versés aux actionnaires explosent (Libération, le 19 août 2014) :

• Chasser les chômeurs ou les entreprises fraudeuses ?

Le plus paradoxal sur le système de chômage français, est l’impossibilité pour tous ceux qui le commentent, éditorialistes, politiques, représentants syndicaux patronaux, d’oser dire qu’il devrait être en réalité bénéficiaire et n’a pas structurellement de problème de financement. Le rapport de la Cour des comptes de septembre dernier sur les fraudes aux cotisations sociales établit de façon très claire cet état de fait : si les entreprises payaient ce qu’elles doivent payer aux différentes caisses sociales, il y aurait les milliards d’euros « manquants » dans les caisses. Lorsqu’Emmanuel Macron parle des 4 milliards de déficit de l’UNEDIC, caisse qui ne le concerne pas directement en tant que ministre, il devrait plutôt regarder quels sont les moyens qu’il donne à ses services du fisc pour collecter les cotisations sociales des entreprises.

A peine 5000 agents contrôleurs du fisc pour 3,4 millions d’entreprises est pour ainsi dire, ridicule. 26.000 postes à la Direction Générale des Finances Publiques (DGFiP) ont été supprimés entre 2002 et aujourd’hui. Cherchez l’erreur. Les Allemands, pour un nombre d’entreprises deux fois plus important qu’en France, ont tout de même…3 fois plus d’agents contrôleurs. Si l’on ajoute les fraudes à la TVA, tels les Carroussels que l’Etat français continue de payer (32 milliards chaque année) sans ciller — alors que les Belges ont mis en place des systèmes pour les contrer — la fraude des entreprises grimpe à plus de 40 milliards d’euros. 60 milliards avec l’évasion fiscale. Sans compter les estimations de plus de 300 milliards placés dans les paradis fiscaux et soustraits à l’impôt pour la France seule.

Pour illustrer le propos, ce petit résumé d’un parlementaire, au sujet du dernier rapport touchant à l’évasion et la fraude fiscale. 1000 milliards d’euros manquent à l’Europe, et la collusion entre monde de la politique et de la finance a été visiblement… démontré.

 le projet de loi du travail  El Khomri est une tromperie de plus du gouvernement Valls. 

Sources : Jean Christophe Giuliani, Libération, force ouvrière. 


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